Le feu d’artifices

Le feu d’artifices

Mon chat        de Schrödinger          est mort

Ton cœur poison encore fermé

Me l’a dit par tes yeux asséchés

De ce parfum qui se mêle mal à mon corps

Je dois enlever de sur mon bureau

Le cadre noir dans lequel se dessine

Ton visage. Comme un tort. Comme des mots.

Dans les vapeurs que l’alcool illumine

 

Mon chien      de chasse       se réveille

À quand la prochaine proie, la prochaine peau

 

Je vois des arbres plastiques

Je touche des seins plastiques

Je vis des rêves plastiques

 

Ton visage. Comme un mort. Comme des maux.

Il s’efface de mon esprit en veille

 

J’ai troqué ma poudre de craie

Pour une poudre en cachet

Un sachet, un canon, un comprimé

Comprimé dans l’élégance obligée

 

Mon cheval    de Napoléon        s’est teint

En plein coeur du Vieux-Beloeil !
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