Louis-David Bibeau

La base de mon intérêt et de mon implication en poésie se pose sur un désir de partager et de populariser cette forme d’art au près des jeunes et moins jeunes. Lors de l’interprétation de mon monologue poétique à Secondaire en Spectacle, certains adolescents riaient de mon initiative. Pourtant, à la fin du spectacle, ils m’ont chaleureusement félicité, me prouvant que mon talent peut, dans la mesure où je l’exploite, convaincre les autres de la pureté et de la beauté d’un art reconnu comme étant textuel et vieillot, mais que j’aime rendre actuel et vivant.

Pendant deux ans, donc, j’ai perfectionné mon talent de façon autodidacte (particulièrement par la lecture de poésie d’auteurs réputés, majoritairement d’Émile Nelligan et de Gaston Miron) et ce fut mon mode d’expression par excellence. C’est durant mon secondaire 5, que me pris l’envie de monter sur scène et d’afficher mes compétences dans le domaine. Je suis devenu coach d’une équipe d’improvisation de la Polyvalente Robert-Ouimet. Je fus aussi facile à convaincre pour participer à Secondaire en Spectacle. Remportant la finale locale, j’ai fièrement affiché mon talent et représenté mon école à la région montérégienne et à la finale panquébécoise, en plus d’avoir gagné la deuxième place à la finale locale de Victoriaville de Cégep en Spectacle. J’ai ensuite pu me joindre à cet art oratoire une inspiration issue des arts visuels.

L’art, pour moi, n’est autre que question de partage. La grande majorité des textes que j’ai écris jusqu’à maintenant sont inspirés d’œuvres visuelles. Les couleurs et les mots se complètent et s’assemblent, non comme des opposés, mais comme des compléments qui réussissent à former un tout pour exprimer un message, une passion. C’est ce mariage, issu d’un dialogue entre les arts qui touchent le plus les gens, car facilement ils trouvent un chemin pour s’y reconnaître, s’y identifier comme individu ou comme créateur.

Poème: Le feu d'artifices